Les photographes sont souvent confrontés au dilemme de la couleur ou du noir et blanc. Ici, la logique de la couleur semblait implacable : la vibrance colorée des costumes chinois rendait cet usage incontournable. Va pour la couleur donc. Cependant le noir et blanc n’avait pas dit son dernier mot. L’impact graphique et dramatique du monochrome, surtout avec les costumes clairs du Kung Fu sur fond noir est indéniable. La force du médium est davantage décuplée avec une simple mise en scène et quelques armes.
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LE PROJET ARTISTIQUE
J’ai photographié cette série d’images lors du nouvel an chinois, en février 2017, à Noisy le Grand où cette tradition est maintenue depuis des années par la communauté chinoise. Le contraste entre ces vêtements et la diversité ethnique des participants, hommes, femmes, ados, enfants, dans leurs magnifiques costumes chinois est saisissant. En même temps, l’unité apportée par ces mêmes costumes reste un élément visuel très fort, offrant aux images une qualité surprenante dans le fond et la forme. Pour préserver l’impact visuel des personnages dans leurs costumes j’ai fait le choix de fonds neutres et ce afin que le regard du spectateur reste concentré sur l’essentiel de ce que je souhaitais montrer. Difficile d’échapper au regard même des personnages dont les yeux, face caméra, scrutent l’observateur. Qui observe qui ? Photos (C) Mohamed Ansar
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